Le Québec voit plus de feux de forêt cette saison en raison de l’activité humaine
Sophie Demers
QUÉBEC – Malgré le nombre légèrement plus élevé d’incendies de forêt au Québec au cours du dernier mois, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) affirme qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Au cours du dernier mois, il y a eu 52 incendies, comparativement à 42, la moyenne sur 10 ans pour la même période ; tous étaient causés par l’activité humaine, étaient petits et contrôlables. Les incendies ont touché 46 hectares de forêt, comparativement à la moyenne sur 10 ans de 27 hectares.
Mais le nombre total d’incendies depuis le début de cette année est en baisse, à 117, par rapport à la moyenne sur 10 ans de 170. « La saison des feux de forêt a commencé plus tôt que la normale, mais nous avons moins que le nombre moyen de feux de forêt [jusqu’à ce point de l’année]. Nous ne sommes pas inquiets », a déclaré Audrey Marcoux, agente de prévention et de communication de la SOPFEU. « Nous avons mis à jour nos méthodes pour améliorer l’efficacité et augmenter notre main-d’œuvre, afin que nous soyons plus prêts que jamais pour la prochaine saison estivale », a-t-elle poursuivi.
L’an dernier a été une année record pour les feux de forêt au Québec, avec 566 feux brûlant environ 1,1 million d’hectares ; 193 ont été classés « hors de contrôle ». Chaque année, en moyenne 370 feux de forêt sont classés comme évitables, c’est pourquoi la SOPFEU a lancé sa campagne « Éviter les incendies évitables » pour sensibiliser aux activités humaines qui causent des incendies.
« Nous demandons à chacun de faire sa part et d’être vigilant pour protéger les collectivités et les forêts. Nous demandons également aux résidents de respecter les règles lorsque les risques sont élevés en n’allumant pas d’incendies », a déclaré Mme Marcoux.
Les activités humaines les plus courantes menant aux feux de forêt sont les feux de camp, qui causent environ 60 incendies par an ; 80 incendies par an sont causés par des mégots de cigarettes, des allumettes ou d’autres articles de fumeurs, et 75 par le brûlage de déchets.
La SOPFEU souligne l’importance de connaître le niveau de risque avant de faire un feu, de suivre les règles d’atténuation des risques recommandées et de respecter les interdictions de feux.
Photo – Photo d’archive