Les organismes communautaires en santé et services sociaux vont continuer de s’appauvrir. Alors que la croissance prévue des dépenses en santé et services sociaux s’élève à 4,2 % en 2017-2018, l’investissement au Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) sera seulement de 1,7 % cette année.
Les organismes communautaires en santé et services sociaux vont continuer de s’appauvrir. Alors que la croissance prévue des dépenses en santé et services sociaux s’élève à 4,2 % en 2017-2018, l’investissement au Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC) sera seulement de 1,7 % cette année.
Pour la Coalition des Tables régionales d’organismes communautaires (CTROC), cela signifie que les groupes auront encore plus de difficultés à répondre aux besoins de la population qui ne cessent de s’accroitre avec l’austérité des dernières années.
Pourquoi ne méritons-nous pas alors la même hausse que le réseau public ? », se demande la Coalition des TROC, qui représente 3000 groupes communautaires autonomes dans toutes les régions du Québec.
La situation n’est pas mieux pour les organismes communautaires financés par les autres ministères, leur financement est soit gelé, soit à peine haussé. Par exemple, les millions de dollars annoncés récemment pour la persévérance
scolaire ou les organismes familles sont non récurrents.
En région, la Table régionale des organismes communautaires auton-omes de l’Outaouais (TROCAO) remet en question la réelle volonté du gouvernement Couillard de soutenir les organismes communautaires autonomes. Il s’agit plutôt de choix idéologiques qui s’inscrivent dans l’ère du néolibéralisme.
Cindy Jalbert, Directrice générale, TROCAO
GATINEAU