Un des problèmes de la démocratie est que, bien qu’elle nous engage à prendre en compte les besoins de nos communautés, ses cycles de vote peuvent limiter ces considérations aux seules périodes électorales. Nous sommes libres de parler en tout temps, bien sûr, mais les besoins d’une communauté peuvent sembler seulement pertinents juste avant de voter pour quelqu’un qui pourrait réellement aider. Pourtant, jusqu’où pouvons-nous aller avec seulement un mois ou deux de discussion pré-vote ? « Améliorer la vie dans le Pontiac » est un grand sujet. C’est un autre problème : il y a tellement de réponses possibles qu’il n’y a, en fait, pas de réponse unique.
Mais tout sondage public sur cette question ne ferait-il pas apparaître « l’amélioration de l’éducation » comme un objectif important et crucial ? Le niveau d’instruction, les taux de réussite scolaire, l’étendue et l’intensité de la formation de nos jeunes, la pertinence de compétences et d’équipements spécifiques — et il y a plus encore. Mais comment nous, citoyens ordinaires, pouvons-nous influencer les résultats de nos enfants dans le cadre des normes et des réalisations éducatives ?
Plus précisément, le système officiel échappe à notre contrôle. Mais une grande partie du contenu quotidien, des devoirs et des réalisations de nos écoles ne dépend pas vraiment des règles et de la structure, mais de chaque enseignant et membre du personnel scolaire. La réussite d’un élève peut dépendre d’un seul enseignant, d’un bibliothécaire ou d’un directeur,
pour stimuler l’intérêt et la réussite.
Parmi ces influences officieuses sur les taux de réussite de nos systèmes éducatifs, celle de la famille et de la vie familiale de chaque élève est encore plus forte. Les experts nous assurent que la vie familiale des élèves, l’atmosphère du foyer, l’encouragement et le modelage des parents sont déterminants pour la vie, tout comme les ressources économiques de chaque famille.
La beauté de la chose, c’est que même si nous avons si peu d’influence sur le système scolaire lui-même, nous en avons beaucoup, ici, chez nous. Et une grande responsabilité. Simplement, si nous croyons que notre ville et notre Pontiac s’amélioreront grâce à une main-d’œuvre mieux éduquée, un public plus créatif et une population de consommateurs et de producteurs plus intelligents, alors il va de soi que nous ferions mieux de nous mettre au travail, ici, chez nous, là où nous avons une influence réelle. Nous devrions soutenir ces écoles dans tous leurs efforts – de l’équipement d’une équipe de football à un voyage de fin d’études à Québec, en passant par les ventes de pâtisseries dans les bibliothèques et toutes les ventes et pétitions organisées par les écoles locales. Faites des dons aux fonds de bourses d’études ! Nous devons soutenir les grands rêves de nos enfants.
Nous n’avons qu’un contrôle limité sur les progrès de notre communauté… mais celui-ci est tout à fait le nôtre, et il peut changer la vie et durer longtemps.