Réflexion et constat sur les fusions municipales

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Depuis les fusions forcées de 2000, la première chose qui me frappe est l’abandon du bénévolat. Je m’explique; nous avions une vingtaine de bénévoles et avec le regroupement il n’en reste presque plus.

Depuis les fusions forcées de 2000, la première chose qui me frappe est l’abandon du bénévolat. Je m’explique; nous avions une vingtaine de bénévoles et avec le regroupement il n’en reste presque plus. Le sentiment d’appartenance s’est envolé avec des bénévoles et élus(es) maintenant payés à temps plein.
Nous avions nos pompiers, nos casernes, un garage municipal équipé pour la voirie. D’ailleurs les faits avant les fusions.
À savoir si c’est mieux fusionné, l’avenir le dira. Mais 17 ans plus tard, NON ce n’est pas mieux. Les citoyens/citoyennes sont plus loin des élus(es). Une municipalité bien structurée n’aura pas avantage à se fusionner selon moi.
Plutôt que les fusions forcées, des ententes inter-municipales auraient été préférables mais le PQ n’avait qu’une idée en tête: fusions à tout prix.
Ceci est mon opinion 17 ans plus tard…et plusieurs des citoyens me le disent.

Norbert Des Lauriers
Ex-maire de
Val Senneville