François Carrier
C’est officiel, le gouvernement déposera un projet de loi visant à créer un taux unique régional de la taxation scolaire afin de mettre fin à l’inégalité entre les commissions scolaires francophones et la Western Québec.
François Carrier
C’est officiel, le gouvernement déposera un projet de loi visant à créer un taux unique régional de la taxation scolaire afin de mettre fin à l’inégalité entre les commissions scolaires francophones et la Western Québec.
Déjà, les commissions scolaires francophones ont réagi positivement, elles qui ont vu des centaines de contribuables quitter pour profiter du taux d’imposition moins élevé chez les anglophones. « On ne peut qu’être enthousiaste à la proposition du ministre de l’Éducation. Par contre, reste à savoir comment il va s’y prendre », déclarait la présidente de la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, Mme Diane Nault. Même son de cloche de la part du député provincial André Fortin. «J’avais moi-même milité pour trouver une solution et je pense que c’est le genre de politique équitable pour tous et qui mettra fin au problème», a indiqué M, Fortin.
Selon certaines statistiques qui ont été dévoilées, on croit que près de 20 000 foyers en Outaouais ont choisi dans les derniers mois de payer leurs taxes à la commission scolaire anglophone. Les modifications proposées seront mises en place dès l’année scolaire 2018-2019.
Qu’est-ce que ça change?
Avec cette mise en place, peu importe la commission scolaire que les contribuables décideront de choisir pour payer leurs taxes l’an prochain, le coût sera le même. Pour la Commission scolaire des Hauts-Bois-de-l’Outaouais, le défi demeure le même: recruter de nouveaux élèves Mme Nault a précisé qu’un autre défi de taille attend maintenant la CSHBO. « On est financé par le nombre d’élèves que nous avons et c’est ce qu’il faut travailler. Recruter d’avantage d’élèves en sachant qu’il y a aussi une baisse démographique dans notre région, c’est pourquoi il faut aussi travailler avec les partenaires économiques pour créer de l’emploi chez nous », a expliqué Nault.