Communauté autochtone – le mauvais sort s’acharne

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Cela fait un certain temps que je désire écrire au sujet des communautés autochtones du Canada.

Cela fait un certain temps que je désire écrire au sujet des communautés autochtones du Canada. Maintenant, il y a l’événement de Val d’or a été l’élément déclencheur et à contribuer à ce que cela devienne urgent pour moi de vous livrer mon indignation face à tant de laxisme, de laisser faire, d’indifférence et de négligence pour que cela puisse être excusable.
Une société démocratique digne de ce nom ne peut tolérer d’oublier une frange de sa population si facilement et de surcroit ne peut accepter de la voir sujette à maintes attaques. La vulnérabilité de ces communautés en fait une cible facile et l’attention toute particulière qui devrait être requise pour leur venir en aide ne devrait faillir. Or le constat qui peut être fait, c’est que, ni au niveau provincial, ni au niveau fédéral, on n’entend la moindre voix s’élever pour
mettre fin à cette honteuse situation d’injustice qui pèse comme un fardeau sur notre état de droit qui se veut si exemplaire.
Après les disparitions de plus de 1200 jeunes femmes autochtones qui restent
toujours inexpliquées ou pire qui n’ont même pas fait l’objet d’une réelle enquête, est venu le temps d’un scandale qui entache l’institution de la Sûreté du Québec. Des allégations ne sont pas des preuves, me direz-vous, et je ne porte aucun préjugés à l’endroit de membres de la SQ qui font un métier difficile. Cependant la justice doit faire toute la lumière et, si la culpabilité
se trouve avérée, la sentence devra aussi
êtreexemplaire.
Le nouveau gouvernement du Canada peut trouver ici un moyen de faire entendre sa différence avec le système qui a trop longtemps prévalu et qui a institué des comportements inacceptables dans notre société de droit. Les Canadiens de toutes origines doivent renouer avec les valeurs de l’état de droit et le gouvernement ne peut les décevoir en assurant un avenir meilleur pour tous dans le respect et la sécurité.

Arnaud de la Salle