Classement 2014 des écoles publiques

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Laurent Robillard-Cardinal et Allyson Beauregard
(tr. L. T.)

Au début du mois de novembre, l’Institut Fraser faisait paraître son Bullletin des écoles, qui présentait son classement de
454 écoles secondaires

Laurent Robillard-Cardinal et Allyson Beauregard
(tr. L. T.)

Au début du mois de novembre, l’Institut Fraser faisait paraître son Bullletin des écoles, qui présentait son classement de
454 écoles secondaires
francophones et anglophones, publiques et privées du Québec.  Ce classement est basé sur les résultats aux épreuves ministérielles en français, anglais, mathématique et histoire.
Résultats provinciaux
Sans surprise, au niveau des écoles privées, c’est
l’école Jean-de-Brébeuf de Montréal qui se classait en tête avec des résultats de
10, soit les plus élevés dans la Province. Au niveau
des écoles publiques, c’est
l’École d’éducation internationale de McMasterville qui trônait en première place avec un note de 9,7.
L’école secondaire Sieur-de-Coulonge (ESSC) à Mansfield se classait au 352e rang (des 454 écoles) avec une note de 4,8
(sur 10) tandis que la Pontiac High School (PHS) de Shawville offrait une performance un peu supérieure avec une note
de 5,2.
Quoique l’ESSC ait obtenu des résultats
en-dessous de la moyenne provinciale, c’est l’école de la CSHBO (Commission scolaire des Hauts-Bois de l’Outaouais) qui présentait les meilleurs résultats: la Cité étudiante (Maniwaki) se classait au 404e rang et l’école Coeur-de la Gatineau (Gracefield) au 443e, sur 454 écoles
secondaires.
Dans la commission
scolaire Western Quebec, PHS se classait derrière Philemon Wright (145) et D’Arcy McGee (129). Par ailleurs, en ne considérant que les 330 écoles publiques du Québec, Philemon Wright et D’Arcy McGee obtenait les meilleurs résultats de tout l’Outaouais avec des 34e et 44e places respectivement.
Résultats par matière
En français, à l’ESSC, la moyenne des résultats est passée de 69,5 à 61,6 en 2014. En anglais, quoique les résultats aient été plus hauts que la moyenne provinciale avec 82,6, il s’agissait d’une diminution par rapport au 91,8 de 2013.  Les résultats ont baissé en sciences, passant de 72 à 70,3 tandis qu’ils ont un peu augmenté en histoire
(de 61,7 à 62) et en mathématique (de 60,6 à 60,7).
En langue seconde à PHS, les résultats sont passés de 76,9 à 71 et, en anglais, langue d’enseignement, de 67,5 à 67,7. Les résultats en sciences sont passés de 73 à 66,3 tandis qu’en mathématique, la moyenne a augmenté de 61 à 65,2. Enfin, en histoire, baisse des résultats, de
68,8 à 66.
Malgré une augmentation des résultats de 2013
à 2014 (l’indice de réussite passant de 17,6 à 25,7 pour PHS et de 23,4 à 27,3 pour l’ESSC), le classement de ces deux écoles a baissé
en 2014, en partie dû au nombre d’échecs (échecs
et décrochage) enregistré.
James Shea, président du conseil des commissaires de la WQSB, ne croit pas que ces indicateurs soient fiables:  « C’est la définition d’un décrochage qui cause une distorsion dans les
données. Nous avons demandé au ministère de l’Éducation du Québec de tenir compte de notre
situation frontalière. Si un
étudiant quitte le système scolaire de la province et s’inscrit dans une école en Ontario, il est considéré comme décrocheur. Les
statistiques sont faussées car nous savons dans quelle école il s’est inscrit dans une autre province et cet
étudiant n’est certainement pas un décrocheur », expliquait M. Shea. « Dans les écoles du Québec à la frontière de l’Ontario, les étudiants changent d’école pour toutes sortes de raisons », concluait-il.