Un nouveau vétérinaire dans le Pontiac

0
193

André Macron

CLARENDON, le 3 octobre 2013 – Les animaux ne manqueront pas de soins dans la région. Originaire de Montréal, Jean-François a décidé de s’installer ici dans le Pontiac pour exercer sa profession de vétérinaire.

André Macron

CLARENDON, le 3 octobre 2013 – Les animaux ne manqueront pas de soins dans la région. Originaire de Montréal, Jean-François a décidé de s’installer ici dans le Pontiac pour exercer sa profession de vétérinaire.
Jean-François a tout d’abord exercé du côté du Lac St-Jean, à Québec. Ensuite, il a pratiqué en Nouvelle-Zélande, cumulant ainsi plus de 15 ans d’expérience. Ce nouveau vétérinaire aime travailler en région parce qu’il y trouve le contact avec les gens différent. Et même s’il doit parfois effectuer des interventions à 1 heure du matin, il éprouve énormément de plaisir à faire son travail et à côtoyer les fermiers qu’ils trouvent pleins de connaissances. Selon Jean-François, il faut une multitude de savoirs et de compétences, en plus d’une certaine expertise, pour gérer ces entreprises que sont devenues les fermes d’aujourd’hui.
C’est en contactant le MAPAQ et l’UPA qu’il a pris conscience du besoin pressant pour un vétérinaire dans le Pontiac et qu’il a choisi d’y répondre. Pour lui, c’est extrêmement motivant de constater qu’il est vraiment utile dans la région. Installé à Clarendon depuis un peu plus de deux mois, il a un petit laboratoire à domicile, s’occupe des ovins, des bovins et des caprins et se déplace surtout dans le cadre de ses   fonctions. Il dispose également de médicaments pour traiter directement les animaux.
Même si les producteurs sont très instruits dans leur domaine, le fait d’avoir un   suivi de la part d’un vétérinaire permet d’améliorer la santé et la productivité du troupeau. Jean-François connaît très bien le milieu de la génétique pour avoir travaillé dans le milieu des embryons et reconnaît notamment l’importance d’une alimentation de qualité. « Les vaches laitières sont comme des athlètes de haut niveau et ont nécessairement besoin d’une alimentation équilibrée. » Parfois, on pense sauver de  l’argent en s’évitant les coûts d’un         vétérinaire, mais à l’instar du médecin, le vétérinaire finit par connaître ses patients   et est capable de leur apporter les soins qui      peuvent faire toute la différence.