Réforme de Gaétan Barette dans le Pontiac: plusieurs inquiétudes soulevées

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François Carrier


François Carrier

Le projet de loi 10 qui conduira l’Outaouais vers la fusion de tous les Centres de santé et de services     sociaux (CSSS) dans la région, incluant celui du Pontiac, ainsi que l’abolition de l’Agence de la santé, apporte son lot de            questions. En entretien à CHIP 101,7, la ministre de la Justice du Québec                  et responsable pour l’Outaouais, Stéphanie Vallée, se voulait rassurante. « Cette réforme a pour objectif de recentrer les services vers les patients » ,  expliquait la ministre.
Pour sa part, avant l’annonce complète du projet de loi, le directeur général du CSSS du Pontiac, Richard Grimard, se      montrait prudent. « On comprend qu’il y a des économies à réaliser, mais ce qui est important, c’est que nous sommes les mieux placés pour offrir des      services dans notre         communauté », mentionnait Richard Grimard. D’ailleurs, mentionnons que le slogan du CSSS du Pontiac : « Au cœur de sa communauté », démontre déjà l’importance que l’établissement donne à la proximité avec sa communauté. Au cours de l’entretien accordé par Stéphanie Vallée, où celle-ci se voulait rassurante relativement à l’abolition de postes de cadre, l’impact économique a été soulevé. « C’est vrai que votre région (le Pontiac), n’a pas été épargnée par les répercussions économiques dans les dernières années »,           rappelait la ministre tout en soulignant les difficultés de l’industrie forestière.
Le député de Pontiac à l’Assemblée nationale, André Fortin, mentionnait pour sa part qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact socio-économique de la réforme. « Il faut y voir les économies à l’échelle de la province et les cibles des objectifs de cette réforme voulant centraliser les ressources vers les services aux patients », souligne André Fortin. « Mais pour l’instant on ne sait pas le nombre précis de cadres qui seront touchés par cette mesure dans le Pontiac, je ne crois pas que le Pontiac sera laissé pour compte »,  affirme le député de Pontiac.
Rappelons que la mise en place de ce projet de loi 10 devrait permettre des économies de 220 millions de dollars par année aux contribuables québécois.