Projets de rétablissement du contrôle local à l’Hôpital communautaire du Pontiac CISSSO est l’hôte de l’assemblée régionale

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Carl Hager

SHAWVILLE – Des représentants du Centre intégré de santé et des services

Carl Hager

SHAWVILLE – Des représentants du Centre intégré de santé et des services
sociaux de l’Outaouais (CISSSO) ont parlé du fonctionnement, du budget et des défis de l’organisme lors d’une de leur assemblée publique annuelle, le 7 octobre au CHSLD à Shawville. Il y avait plus de représentants de le  CISSSO présents que de membres du public.
« Nous sommes tenus par la loi de présenter un rapport annuel au public, mais pour mieux l’informer, nous tenons cinq réunions dans différentes régions », a déclaré Stéphane Lance, directeur général adjoint du CISSSO Avec un budget annuel d’environ un milliard de dollars, le CISSSO a terminé le dernier exercice financier avec un déficit d’environ 380 000 $.
M. Lance est conscient qu’une image négative est l’un des défis de l’organisation, qui découle en partie de l’insatisfaction face à la centralisation de la gestion qui a eu lieu en 2015. Afin d’assurer un certain contrôle local, le CISSSO prévoit mettre en place sous peu deux gestionnaires “ locaux ” pour aider à superviser les opérations de l’Hôpital communautaire du Pontiac (PCH). Il a déclaré qu’il est essentiel de rétablir une partie de l’équilibre qui a été perdu en 2015.
M. Lance a précisé que la pénurie de personnel médical est un problème difficile et permanent et que le maintien en poste du personnel est la priorité absolue de le CISSSO. PCH a subi de nombreuses interruptions de service cette année, surtout en obstétrique, en raison d’une pénurie d’infirmières. Le manque de spécialistes à PCH est directement lié à une pénurie à l’échelle de l’Outaouais, a dit M. Lance ; envoyer les rares ressources dont dispose Shawville pour quelques clients n’est pas un déploiement efficace. Le CISSSO examine diverses solutions, comme demander au personnel retraité de travailler à temps partiel.
L’Université McGill ouvrira un campus médical à Gatineau en 2020. M. Lance a souligné que les médecins finissent généralement par pratiquer là où ils sont formés, alors il espère que le nouveau campus permettra d’avoir plus de professionnels de la santé en Outaouais d’ici quelques années.  
Afin de mieux comprendre la communauté anglophone, ses besoins et de faciliter
une meilleure communication entre eux, le CISSSO met sur pied un comité de sept
membres pour répondre à leurs préoccupations. Les relations avec les Premières nations de la région sont également à l’étude.
Près de 10 000 personnes travaillent sous l’égide de le CISSSO dans plus de 80
établissements, dont les CLSC.
The English version can be found in our next edition or at www.pontiacjournal.com.