L’accroissement du vandalisme sur la PPJ menace la sécurité des usagers, selon la MRC

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Allyson Beauregard


Allyson Beauregard

MRC DE PONTIAC – Les nombreux actes de vandalisme survenus récemment sur la piste cyclable PPJ ont poussé le conseil des maires de la MRC de Pontiac à faire appel à la Sûreté du Québec pour qu’ils augmentent les patrouilles sur la piste et appliquent les règlements, avant que se produisent des accidents graves.
« La circulation illégale de véhicules motorisés sur le Cycloparc PPJ n’est pas un phénomène nouveau, mais le nombre d’actes de vandalisme sur la piste a atteint des proportions telles que le conseil des maires se dit inquiet pour la sécurité des usagers », expliquait-on dans un communiqué de la MRC de Pontiac.
Des vandales ont brisé des barrières, lancé du gravier provenant des accotements sur la piste et creusé de profondes ornières dans les ouvertures des barrières, par lesquels les cyclistes doivent passer. Selon la MRC, ces actes de vandalisme ont
pour objectif de créer des difficultés pour les cyclistes et augmenter les dépenses d’entretien de cette infrastructure dont le budget annuel est de 250 000$.
Les incidents de vandalisme ont été rapportés par des utilisateurs et par l’équipe d’entretien. La MRC n’était pas en mesure de confirmer si les actes de vandalisme sont plus nombreux cette année étant donné que davantage de cyclistes
l’utilisent de même que les bénévoles du projet de certification Vélo sympathique.
Remo Pasteris, porte-parole pour le groupe Green PPJ Verte, ajoute que son groupe a recommandé l’installation, au long de la PPJ, de panneaux indiquant qui contacter à la MRC pour rapporter un problème.
« Beaucoup de cyclistes ont un téléphone cellulaire. Ils pourraient prendre des
photos des dommages et les faire parvenir à la MRC par courriel en indiquant où et quand ils ont découvert ces dommages », expliquait-il, précisant qu’il s’agirait d’un outil important pour les cyclistes de l’extérieur de la région qui ne savent pas qui est responsable de la PPJ.
Le groupe Green PPJ Verte a soumis un rapport d’inspection plus tôt cette année pour identifier les secteurs problématiques sur la piste et s’attend à soumettre un autre rapport à la fin du mois d’août. « Nous avons travaillé en étroite collaboration avec la MRC pour identifier les problèmes », ajoutait M. Pasteris, tout en expliquant que tout acte de vandalisme fait des victimes étant donné que les coûts de réparations doivent être absorbés par les taxes des contribuables.
Cependant, les dégâts matériels sont peu importants si on les compare aux risques de conséquences pour les victimes d’accidents. « Quand une barrière
est ouverte, des véhicules motorisés s’aventurent sur la piste, ce qui met en danger la vie des utilisateurs. Nous avons été chanceux qu’aucun accident grave ne soit survenu, quoique des accidents ont été évités de justesse », déclarait M. Gabriel Lance, directeur adjoint à la MRC.
En réaction à cette situation, le préfet Raymond Durocher a été mandaté pour travailler avec la Sûreté du Québec du poste de Campbell’s Bay afin de
mettre sur pied des mesures pour assurer le respect des règlements : « Il est évident que la menace d’amendes n’est pas suffisante pour éviter que les véhicules motorisés n’utilisent la piste cyclable, déclarait-il. Il faut reconnaitre que la patrouille des 92 kilomètres de la piste n’est pas une tâche facile. Nous ne pouvons pas être partout tout le temps, mais nous pouvons être à certains endroits de temps en temps ». On envisage aussi la possibilité d’installer des caméras de surveillance.             (Tr.LT)