À quand des excuses de la part du diocèse de Pembroke?

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Deuxième partie: Côté Québec


Deuxième partie: Côté Québec

En 1912, le Pontiac est isolé du coeur du Québec par la géographie, les infrastructures et ses députés successifs, tous anglophones en vertu de l’AANB (Confédération) de 1867. Seuls les journaux anglais entrent sur le territoire du Pontiac. Dans ce contexte, les Pontissois sont-ils au courant de la révolte contre le Règlement 17 en Ontario et au Québec et au mouvement de résistance?
Le Québec trouve scandaleux que l’Ontario, appuyé par ses tribunaux, viole délibérément la garantie constitutionnelle concernant le droit des minorités à l’enseignement dans leur langue maternelle. Il s’estime justifié de s’en mêler. Un mouvement populaire soutenu par le Gouvernement et les journaux met en oeuvre plusieurs mesures, dont la campagne du « sou français » dans les écoles, des
événements-bénéfice et des quêtes spéciales pour défendre nos « frères blessés » de l’Ontario. Le Premier ministre du Québec (Gouin) demande au Premier ministre de l’Ontario (Whitney) de faire preuve de la même générosité envers sa minorité francophone que le Québec accorde à sa minorité anglophone.
1914, c’est le début de la 1ère Guerre mondiale. Les Québécois trouvent intolérable que le Gouvernement fédéral demande aux Canadiens français d’aller combattre pour la liberté et la démocratie en Europe alors que les « boches » de l’Ontario s’attaquent aux droits élémentaires des Franco-Ontariens.
1916, les Québécois ne savent pas ce qui se passe ici dans le Pontiac avec l’arrivée de Mgr Ryan et 100 ans plus tard, en 2016, très peu de Québécois savent que malgré nos efforts pour en sortir, le Pontiac est encore et toujours sous l’autorité du diocèse de Pembroke.
Troisième partie: Le rôle des évêques (dans le prochain Journal du Pontiac)
Lise Séguin
Mansfield